Chaupatine



 

Bonjour à tous.


Je suis partie pour Katmandou le 1er sept avec le but de créer un centre pour nourrir les enfants des rues.

En fait deux pôles ont été créés pour les enfants, un à Pokhara et un à Katmandou.

Les difficultés ont été nombreuses. Je vous ferai grâce du long périple qui a permis la mise en place de ces deux centres d'activité. Il m'a fallu deux mois pour que celui de Katmandou voit le jour.

Je suis tout d'abord allée à Pokhara, petite ville au pied des Anapurna. J'y avais déjà des contacts. Un des « social worker » (travailleur social) qui s'était engagé auprès de notre association s'est désisté. J'ai eu alors un très grand instant de solitude. Il était un peu leader du projet, et sans lui je craignais le désistement des autres.

Heureusement Hom, homme de grand cœur et de 36 ans, était désireux de venir en aide aux enfants des rues. Aidé par Rajesh son beau-frère, nous avons pu prendre contact avec une dizaine d'enfants. Après avoir compris qu'une autre association les nourrit durant la semaine, nous avons décidé qu'ils auraient leur repas le week-end, alors qu'avant ils étaient obligé de faire la mendicité. Ce qui a été fait, grâce à un restaurateur qui a sacrifié de son temps et de son arrière boutique pour nous aider.

De les rejoindre chaque week-end était un grand bonheur. Des liens forts se sont installés entre nous. L'un d'entre eux m'a dit en mauvais anglais:

« Maintenant nous sommes une famille ».

Ce premier pas est un pas pour faire connaissance. Le projet final étant de les scolariser et de leur donner une vie d'enfant.

Puis je suis partie à Katmandou, beaucoup de larme ont coulés, surtout les miennes.

Je voulais implanter un autre pôle sur cette grande ville où les besoins sont immenses.

A Katmandou j'y ai retrouvé deux jeunes, Prem et Danish, déjà impliqués dans la défense des enfants maltraités. Ils vont d'école en école afin de discuter avec les enfants de classes défavorisés.

Après plusieurs jours de discussion, nous avons commencé à réunir les enfants appelés dans leur langage « garbage children » (enfant éboueur). Tout comme à Pokhara, ces enfants récupèrent les bouteilles en plastiques pour les vendre aux recycleurs. Je me suis un peu affolée quand j'ai vu qu'ils sont arrivés à 30. Katmandou est une grand ville et leur nombre est très important.

Dans les deux villes nous avons décidé pour cette année de les nourrir grâce à des cuisiniers qui nous prêtent leur salle. Nos travailleurs sociaux ont dû négocier dure car la venue d'enfants en guenille, qui venaient de récolter des ordures effrayait plus d'une personne. Mais ils ont réussit et chacun est heureux.

Les dernières nouvelles sur Pokhara sont très bonnes. Maintenant Hom arrive à nourrir une vingtaine d'enfants chaque week-end.

Des vêtements vont être achetés la semaine prochaine pour les jours d'hivers.

J'étais très fière de nous.

Grâce à votre générosité, aux efforts conjugués des adhérents, des sympathisants et de Hom, Rahesh, Dinish et Prem, 50 enfants sont nourrit durant le week-end et auront des habits chauds cet hiver.

Par ailleurs, un engagement a été pris auprès d'une école d'un village près de Pokhara. Là aussi une aide mensuelle de 45€ est assuré pour la nourriture des enfants, qui arrivent souvent le ventre vide.

Nous continuons la pose des pompes à eau dans le désert du billard. Cette équipe est très efficace, sérieuse. Des enfants, des femmes, des vieux ont de l'eau grâce à eux et à nous.

Je suis vraiment très heureuse du soutien que vous apportez à ces personnes sans ressources.

A chaque échange de mails nos travailleurs sociaux me demandent de vous remercier pour cette aide très généreuse.

Ils ont été très inquiets suite aux attentats de Paris. Je les ai rassuré, nous continuerons à vivre heureux. La gentillesse gagne toujours, alors restons optimistes.

Merci, merci, merci pour eux.

Le marché continue la samedi matin à Lachau. Je vous y retrouverai avec grand plaisir.

Et pour les amateurs de plats épicés, peut-être qu'en janvier il y aura une petite surprise..........mais je ne vous en dit pas plus!

Brigitte

La Présidente

PS: la situation s'aggrave au Népal car ils n'ont plus de gaz ni d'essence. Pour ceux qui veulent en savoir plus je peux vous diriger vers des info plus complètes.


Merci pour eux.

Bonjour,

Une nouvelle fois vous avez répondu présent à notre invitation.

Le vide-grenier du 11 juillet 2015 a été un joli succès.

Oui, je vous l'accorde, le bon repas indien préparé par Dév y a bien contribué.

La recette totale a permis de dégager un bénéfice de 1050€.

(Emplacements, restaurant, buvette, tombola, atelier enfants).

Cette somme sera mis au service du centre pour les enfants des rues que l'on va mettre en place en septembre.

Je pars le 31 Août.

Un grand merci à ceux qui ont fait en sorte que tout marche bien, les gentils adhérents (Patricia, Denis, Anne-Marie, les Moniques, Jean-Claude, Michel, Dev, Gilles, Adeline, Sandrine, Lucie, Roger). C'est grâce à eux que nous avons tous été heureux de vivre ce jour d'amitié.

Merci pour votre très grande gentillesse.

A bientôt.

 

Brigitte (La Présidente)



Résultat du vide-grenier du 21 juin.
 
 
Voilà le bilan du vide-grenier est fait.
 
Le bénéfice exact, une fois tout déduit, est de 370€.
 
Grâce à cette animation, nous allons pouvoir poser une pompe à eau de plus dans le Bihar, en Inde.
 
Un immense, très grand, énorme merci à Patricia et Denis Harroué qui n'ont pas regardé à la dépense de temps et d'énergie, afin que tout ceci se fasse, dans la joie et la bonne humeur. Ç'a été très réussi.
L'ambiance était très sympathique. Les exposants et les acheteurs sont arrivés avec un cœur grand ouvert. Bien que certains soient partis vers 13h, chacun a participé au mieux.
 
Exposants et acheteurs ont également fait honneur à notre restaurant improvisé pour l'occasion. Notre gentil cuisinier Dev nous a concocté un délicieux repas indien. Merci à lui d'être venu, il a été adorable et nos ventres ont beaucoup apprécié. Nous espérons sa venue l'année prochaine.
 
Cette somme va permettre la pose d'une pompe à eau. En ce moment la roupie indienne est base et 350€ suffit.
Il restera 20€ pour l'éducation et les soins d'enfants ou handicapés.
 
Un fois de plus merci beaucoup pour votre présence, votre soutient et votre amitié.
 
Le marché de Lachau le samedi matin continu et je suis certaine de vous y retrouver.
 
Brigitte
 
(La Présidente)

Bonjour à tous, Namasté.
 
Comme vous le savez déjà probablement, Namasté veut dire
"je salue la partie divine qui est en vous".
En effet nous pouvons tous saluer votre partie divine.
 
Une 4ième pompe à eau pour l'année 2014 a été placée dans la campagne semi-désertique du Bihar, en Inde.
Le rythme s'accélère. Au début de nos activités, j'étais heureuse lorsqu'on pouvait en poser deux par an.
Nous en avons posé 4 en 4 mois.
Cette dernière pompe a été financée uniquement par la vente du recueil
"En route vers la maison de Dieu", publié aux éditions Brumerge.
(sur commande dans toutes les librairies
ou directement aux éditions Brumerge
ou à l'association Chaupatine).
 
De plus 400€ ont pu être envoyé à l'école Divya Jyoti,
qui s'occupe d'handicapés mentaux
et dont la pauvreté suscite le respect.
 
Pas de doute vous êtes super.
Dommage que çà ne passe pas aux JT, çà nous changerait un peu.
 
Les ventes continuent le samedi matin au marché de Lachau,
les réunions à domicile aussi. Si vous désirez organiser chez vous une réunion, nous sommes partants.
 
Merci beaucoup pour eux.
 
Namasté.
 
Brigitte   le 25 Avril 2014



Extrait de la revue "Eglise de Valence"
AIMER ET ÊTRE AIME
INDE
Comme chaque année, Brigitte Galle quitte le village de Lachau pour se rendre en Inde afin de vivre proche des plus pauvres.
De Bénares elle nous livre une page de son carnet de route.
Elle vient de publier son premier recueil, dont tous les droits sont reversés à l'association CHAUPATINE, qui vient en aide aux défavorisés.
 
Vârânasî le 4 Novembre 2013,
Hier nous avons fêté Diwaly, la fête des lumières. La ville était en effervescence. Les
maisons auraient pu être comparées à nos sapins de Noê|.
J'ai déambulé dans les rues. J'y ai vu la joie, la lumière dans les yeux des enfants. Mon regard s'est posé sans que je puisse le contrôler, sur le mendiant, celui qui n'a rien, que ses suppliques.
Les années ont passé. Mon Premier voyage remonte à 2005. Je ne me suis toujours pas habitué à la pauvreté. Pourtant je la regarde différemment. Je distingue plus aisément celui qui en est arrivé là par un trop d'abus de drogue ou d'alcool. 
Celui qui me ment, qui a mis son « costume de travail, son costume de mendiant » et
qui rentrera ce soir pour prendre une bonne douche avant d'aller siroter une collation avec sa famille. Et celui qui débute, qui est arrivé de sa campagne par espoir d'une vie meilleure, conséquence d'un désespoir provoqué Par une sécheresse ou une inondation dévastatrice.
Suis-je devenue une pro ? Heureusement je ne le pense pas. Je me remémore les différentes actions que j'ai eu la joie de mener durant ces années. Chacune a son utilité, mais le plus important est l'amour que nous échangeons Pendant notre
service.
Depuis mon arrivée j'ai repris ma routine indienne. Matin, laudes dans la chapelle de
la Fraternité de la Croix des pauvres et ensuite, direction l'école de Dyvia Jyoti où je retrouve les adultes handicapés mentaux.
Lorsque j'arrive à l'entrée du petit chemin qui mène à la pièce où ils sont souvent déjà
arrivés, je les entends. Je reconnais leurs voix discordantes, qui zozotent et qui peinent à exprimer leurs pensées. Leurs yeux, ces si beaux yeux noirs donnent le meilleur d'eux-mêmes. Pas de cupidité, pas de trahison possible, leur intelligence affective, bien supérieure à la nôtre, ne le permet pas. Ils sont amour, les envoyés de
Dieu, je le sais au plus profond de moi.
Il est vrai que la directrice sait véhiculer ce qui les intéresse le plus, la chaleur humaine. 
Chaque jour je m'interroge. Comment arrive-t-elle à leur transmettre l'idée qu'ils sont aimés et respectés ? Les prendre dans les bras ne suffit pas. lls ont aussi besoin de
force, de discipline, leur émotion à fleur de peau peut les rendre difficiles. Mais cela
n'arrive jamais chez Dyvia Jyoti. Chacun a son petit morceau de pièce. Une pièce de 25 ou 30 m2 pour20 étudiants. C'est peu, et pourtant, ils sont heureux, je le vois, ils me le disent avec leurs yeux. Assis à même le sol, l'activité est différente pour chacun. Après une séance de gymnastique ou de yoga, ils enfilent des perles, décorent des bougies fondues dans des petits pots en terre, fabrique des caftes postales et autre artisanat. Les responsables n'ont que leur production
pour financer le loyer, les trois salaires des "teacher" et se nourrir si simplement eux
aussi. Heureusement la générosité des donateurs fait le reste. Et moi là-dedans ? A quoi suis-je vraiment utile ? [éternelle question du serviteur inutile. Je
les aime, et je suis aimée en retour. Je sers Dieu puisque ce sont les enfants de Dieu. Et je veux servir Dieu. Mes prières me le
rappellent, c'est ce que ma vie devra être.
Sur le plan matériel, l'association Chaupatine, pour laquelle je consacre tout mon temps, apportera les fonds qui amèneront leur cadre de vie.
La présence de Dieu est constante.
Pourquoi est ce que je le retrouve plus en Inde qu'en France ? Peut-être que cette
pauvreté en est le révélateur ? Elle m'oblige aimablement à prier pour tous ceux que j'ai croisés dans la journée, qui m'ont souri avec tendresse.
Brigitte GALLE
Supplément EDV en Mission - janvier 2014

Lettre aux gentils donateurs
Janvier 2014


Deux pompes à eau grâce à vous.

Merci beaucoup pour eux.

Grâce à vos dons, deux pompes à eau ont été posées dans le Bihar.

Une, grâce au village de Saint-Pantaléon et à leurs habitants. Merci à eux d'avoir été si promptes à venir en aide à ceux qui n'ont pas d'eau potable. Leur accueil a été rayonnant de joie et de gentillesse.

Une seconde grâce aux très agréables enseignants et à l'équipe du Lycée Saint Joseph d'Avignon. Merci aux responsables d'avoir fait en sorte que çà soit possible.

Seule votre générosité peut permettre l'amélioration du destin de ceux qui vivent au quotidien dans l'incertitude.

Chaque pompe va servir une centaine de femmes, enfants, personnes âgées, hommes.

300 euro ont été versés aux associations Kamalkedil, Divya Jyoti.

Il reste de l'argent en caisse, grâce aux ventes faites dans les villages de Lachau, Sederon et Barret sur Méouge.

Il sera redistribué dans les mois à venir, selon les besoins.

Merci pour votre présence, pour votre amitié, merci d'être là.

Gardez vous bien.

Vous êtes là, c'est bien, et je vous souhaite proche de nous durant l'année 2014.

Brigitte


Lettres aux gentils donateurs.

Une nouvelle fois vous avez répondu présent.

Au nom de tous les indiens que l'association Chaupatine va pouvoir aider je vous remercie énormément.

Vous êtes venus faire vos achats sur les différents marchés et réunions organisés par de gentilles organisatrices. Il reste encore un marché, celui de Séderon, ou nous serons présents et j'espère que je vous y retrouverai.

Toutefois on peut déjà faire un petit compte vite fait.

Les sommes recueillies vont pouvoir poser 2 pompes à eau.

Comme je vous le dit régulièrement, chaque pompe approvisionne une centaine de personnes. Vous pouvez faire le calcul vous même, deux cent personnes pourront avoir de l'eau à quelques mètres de chez eux.

200 euro ont déjà été envoyés à l'association Divya Jyoti, (http://www.divyajyoticenter.com ),

En effet, cette année encore, j'ai pu constaté que beaucoup d'efforts sont faits par différentes associations, pour les enfants handicapés. C'est un acte d'une grande générosité et on peut saluer ces initiatives.

En revanche, dès que ces enfants deviennent adultes, peu de structure d'accueil sont prévus.

Par hasard j'ai rencontré les gentils créateurs de cette association, Divya Jyoti. Ils font un travail magnifique. Je travaille souvent avec eux quand je suis à Bénares. Je leur ai promis de faire des versements le plus régulièrement possible.

Grâce à vos dons, de nombreux défavorisés rencontrent un meilleur être.

Merci encore beaucoup de nous aider dans ces actions.

Je vous rappelle aussi qu'un livre est sorti « En route vers la Maison de Dieu » aux éditions Brumerge.

Tous les droits sont reversés à l'association Chaupatine.

Recueil qui parle des étapes vécues en Inde par Brigitte Galle, et durant ses différents voyages. Une partie relate de ses échanges avec les sœurs de Mère Térésa, qui appelait ses maisons d'accueil, « La maison de Dieu », d'où le titre du recueil. (Vous pouvez le trouver chez votre libraire, à la FNAC, aux éditons Brumerge, à l'association Chaupatine).

 

Brigitte



Un témoignage de Céline, responsable de l'association 
"Un rêve indien" sous forme de diaporama.

à voir absoluement
http://www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&v=picasacid

Gentil témoignage
Un gentil journaliste nous a fait un gentil article sur
le Dauphiné Libéré. 
Merci à lui.
Article sur le Dauphiné Libéré
Lettre envoyée le 1er Avril 2013

 
Pour ceux qui ont le courage de continuer cette lecture, je vous fais un petit bilan des actions menées sur le terrain afin que vous compreniez plus précisément ce que nous vivons,
 
Après m'être attelée à prendre contact avec Yves pour les pompes à eau, je suis retournée au centre pour adultes handicapés et me suis engagée à travailler avec eux trois matinées par semaine,
Oh, mon action n'a rien de bien prétentieux, mais elle m'apprend beaucoup, Ils font de l'artisanat, carte postale, tenture sur tissus pour petites nappe, note-book etc,,,,,,,, Je participe ainsi à ces créations à leurs côtés, avec leur tendresse et leur sourire,
 
Mais l'action la plus prenante pour moi a été de travailler dans le village de Ramnagar, sur la rive du Gange opposée à Bénares, Là, trois après-midis par semaine je m'y suis rendue pour donner quelques soins et faire des pansements,
 
J'y ai rencontré une jeune femme, du nom de Sumane, Elle avait un bébé de un mois, une jolie petite fille du nom de Angélie, Son mari l'avait tant frappé, qu'elle s'était enfuie, enceinte, et s'était réfugiée chez sa mère, Le mari était alors en prison,
 
Elle avait un énorme pansement que le sein, Quelle ne fut pas ma surprise lorsque j'ai enlevé les bandages, de voir un abcès de la grosseur d'un petite pomme, Je me suis demandée comment elle faisait pour supporter une telle souffrance, Malgré mon insistance elle a refusé de se rendre à l'hôpital, J'avais été formée pour cet sorte de problème, donc elle a été soignée à son domicile, à côté des chèvres, au sol et grâce aux médicaments que j'ai pu me procurer par vos dons,
 
La blessure se résorbait peu à peu mais je voyais que son enfant, Angélie, maigrissait, J'étais assez inquiète, Là encore, grâce à vos dons, une petite fille a pu avoir du bon lait maternisé, Lorsque je suis partie, je lui en ai laissé une boîte et la petite allait très bien, J'espère que le lait de chèvre pourra ensuite lui permettre de grandir et de devenir un superbe femme,
 
D'autres petits bobos ont été soignés,. Je dois dire que la crème de notre amie Sylvie a été très efficace face aux plaques boutonneuses de nombreux enfants.
 
Et puis je suis retournée voir les petites sœurs de Jésus, qui sont si serviables envers de nombreux pauvres et s'occupent de la famille de Nandini, décédée cet été, Mon cœur c'est une fois de plus brisé lorsqu'elles m'ont annoncé que le père est si accablé qu'il n'a toujours pas scolariser correctement la petite seour restante, Beaucoup n'arrive pas à comprendre que dans nos temps modernes, seul l'éducation les sortira de la misère, J'ai insisté pour que cet enfant soit prise en main, et lorsque je suis partie elle semblait reprendre le chemin de l'école, Je n'ai pas redonné de l'argent au directeur de l'école, Je le ferais en Septembre si toutefois elle a suivi régulièrement sa scolarité,
Voilà, je crois que je vous ai tout dit,
 
Je reste à votre disposition si vous avez envie d'en savoir plus,
 
Que Dieu vous bénisse!
 
Brigitte
 
************************************************
 
Lettre envoyée le 30 novembre 2011

Bonjour à tous,
 
Je ne vous ai pas oublié et chaque jour je pense à vous tous.
 
Une pompe de plus a été posée et je joins à cet envoi les photos.
 
Je suis aujourd'hui à Bénarès depuis un mois après trois semaines passées au Népal.
La vie népalaise est très différente, la pauvreté est moins agressive et j'ai pris contact avec une école, dans un village, afin d'y aller en Avril. Être immergée totalement dans la vie des montagnes de l'himalaya sera une nouvelle expérience.
 
A mon retour j'ai eu une très grande tristesse. Ici c'était la mousson, une pluie totalement diluvienne nous arrosait chaque jour. Mais mon coeur a plu tout autant lorsque je suis allée rendre visite aux petites soeurs de Jésus. Après quelques instants ensemble je me suis aventurée à demander des nouvelles de Nandini.
Pour ceux qui s'en souvienne, Nandini est la petite fille qui avait la tuberculose et qui était triste de ne pas avoir de petite robe pour la fête de Holy. Grâce à vos généreux dons, j'avais donné une somme, petite pour nous  mais grande pour eux afin que la robe soit achetée et que les médicaments soient fournis.
J'avais eu des nouvelles et elle retrouvait peu à peu la santé. Mais voilà, en Août la mousson était terrible, elle a commencé à avoir des problèmes digestifs, des pertes d'équilibre. Elle est devenue faible, très faible. Un jour alors qu'il pleuvait tant et plus, devant son visage si pâle, une des religieuses et le père de Nandini décident d'aller à l'hôpital. Alors qu'il faut en temps normal quinze minutes, ils ont mis 45 minutes. Les rues sont dans ces temps là totalement inondées et nous avons de l'eau jusqu'aux genoux. Tous étaient exténués, surtout Nandini. Rapidement elle reçu les soins et repris le sourire. Selon la soeur, elle était radieuse en la regardant, elle l'a regardé, a fermé les yeux et s'est envolée vers le Seigneur.
En attendant ce récit j'ai vraiment été profondément triste. Des centaines d'enfants meurent en Inde, ou ailleurs, de la même façon, mais, accompagnée par votre gentillesse, je pensais que nous pouvions la sauver.
J'ai mis longtemps à ne plus avoir la gorge nouée en pensant à elle. Les regrets arrivent sans que je puisse les contrôler, j'aurais peut-être pu faire plus. Mais le destin était au rendez-vous.
Les parents sont dans le désespoir, l'enfant est leur seul richesse, l'espoir d'un destin plus glorieux. La misère est toujours présente pour eux et j'ai demandé aux soeurs de me faire part du montant des frais de scolarité de la petite fille de la famille qui reste. Je voudrais tant que cette famille retrouve le sourire, avec votre accord.
 
Mais ici tout n'est pas aussi triste. J'ai rencontré une petite association, créée par un couple d'indiens adorables. Il s'occupe d'adultes handicapés. Ils leurs font faire des petites bougies, des cartes postales et des pochettes cadeaux. J'en ai acheté quelques unes que vous pourraient obtenir sur le marché ou dans les réunions.
 
Merci encore pour votre présence, pour votre participation. Merci pour eux.
Que Dieu vous protège et vous bénisse.
 
Brigitte

 
Afficher la suite de cette page
 
 



Créer un site
Créer un site